6 mois ! Episode 8
6 mois ! Episode 8 et fin
Le 30 janvier, on a eu six mois ! Six mois qu’on a quitté maison, amis, famille, travail, école, activités, douche chaude et Saint Nectaire. Six mois qu’on voyage à travers le continent.
Pour ce bilan, on a reçu toutes vos questions !
Alors, on va essayer de vous répondre honnêtement.
Dans cet épisode (le dernier) :
- Notre plus gros coup de foudre ?
- Notre plus grande émotion ?
- Notre plus belle colère ?
- Notre plus belle galère ?
- Notre image la plus colorée ?
C’est parti !
Notre plus gros coup de foudre ?
Véro : Mon amoureux 😉 Je suis heureuse de le re-rencontrer, de le re-découvrir, de remettre en cause ce que je croyais savoir de lui.
Sinon, des instants de grâce en communion avec la nature : de couchers de soleil incroyables, la neige en cadeau à Noël, les mouettes juste au-dessus de notre tête sur le bateau à Istanbul
Des rencontres : la mamie toute ridée dans le village perdu dans les montagnes roumaines, Nesligul en Turquie, Iliana en Roumanie…
Un seul gros coup de foudre, c’est pas possible quand tu cultives la pleine conscience ;))
Manu : Bien sûr, il y a plein de coups de foudre mais je vais jouer le jeu, le plus gros qui me vient tout de suite à l’esprit : Nesligül et ses amies. Une rencontre complètement dûe au hasard, en Turquie sur la route pour les Dardanelles, on s’arrête pour regarder comment se récoltent les olives et on fait la connaissance de Nesligül qui parle français et qui nous invite chez elle. Ses amies sont là, il n’y a que des femmes, venues l’aider pour la saison des olives. On mange, on boit, on parle politique, on rit, … Bref, j’étais bien. J’ai même oublié mon écharpe chez elle, un acte manqué pour se revoir certainement !
Les autres coups de foudre : l’accueil de Francisco en entrant en Allemagne, Munich, Legoland avec les enfants, le concert d’orgue à Passau, l’aire de repos hallucinante à Etzinger Hügel, revoir toute la famille Heidecker en Autriche, monter au Traunstein, la vallée de la Wachau, les jardins de Tulln, Vienne (toujours), les kürtőskalács en Hongrie, revoir Alix à Budapest, rencontrer Julia et sa famille, le Szimplakert, les bains Szecheny, l’invitation de Robert le maître-nageur de Baja, notre marmite pour feu de camp, la rencontre avec Pierre-François à Belgrade, les montagnes roumaines, l’accueil de la famille de Robert l’étudiant ingénieur à Ostravu Mare, l’architecture des maisons paysannes du sud de la Roumanie, rencontrer Alain pionnier français en Roumanie, retrouver Céline à Bucarest et rencontrer sa famille, tous les moments avec le Cargot Voyageur, le delta du Danube, l’ancien casino de Constanza, la piscine d’eau chaude à Varna, Istanbul et les rencontres avec Arax et Harika, les Dardanelles et Troie, la rencontre avec Zoé à Xanthie, Sithonia en Chalcidique, la rencontre avec Bruno et sa famille à Thessalonique, le Pélion et son Spetzofaï, les sources de Thermopiles, toutes les rencontres avec des voyageurs (et ils sont nombreux !), Delphes, Athènes et la rencontre avec Clara et Marieke et celle avec Cécile et sa famille, la soirée avec A et J à boire de l’ouzo en attendant que le linge se lave, l’acoustique de l’amphithéâtre d’Epidaure, la baie de Voidokilia, l’entrée du stade mythique d’Olympie, le carnaval de Patras, la presqu’ile de Leucade et ses plages paradisiaques avec des sirènes, les Météores… et l’amour insondable de ma chérie…
Notre plus grande émotion ?
Véro : Oulala, des émotions, il y en a des kilos !!!
L’émotion XXL, c’est quand on a perdu nos enfants en Bulgarie. Perdus perdus, avec l’appel aux secours où tu te retrouves à les décrire pour lancer l’avis de recherche, que tu hurles dans la forêt à t’en faire péter les cordes vocales et où tu pleures tout ce que tu peux quand tu les retrouves…
Hier, quand j’ai admiré l’immense vitalité de Noé
Chaque fois que j’échange un câlin avec Joseph.
Sur la montagne en Roumanie, tout était si parfait qu’on n’arrivait plus à redescendre.
Quand on a vécu comme une lune de miel en Turquie.
Manu : incontestablement quand on a perdu les enfants en forêt. Tu as l’impression que tout bascule, que le rêve se transforme en cauchemar. Et tu sens déjà le poids que tu auras à porter le reste de ta vie… et la joie immense de les revoir sains et saufs, de les serrer dans les bras, de leurs dire que tu les aimes et d’être fiers d’eux d’être restés solidaires et sensés.
Notre plus belle colère ?
Véro : En Slovaquie quand j’ai crié tout ce que j’avais sur le cœur depuis trop longtemps à l’amoureux…
Et récemment quand j’ai hurlé qu’on ne me coupe pas la parole et que je veux une vraie place. Glups…
La colère sourde : marre de tous ces déchets… alors j’ai pris un sac et rendu sa noblesse à la plage qui nous hébergeait…
Manu : L’engueulade avant de rentrer en Slovaquie. Elle a servi pour tout le voyage… En colère sourde, l’armada anti-migrant en Bulgarie : barbelé, no-man’s land, milices privées, … L’Europe en plein délire paranoïaque…
Notre plus belle galère ?
Véro : Perdre les enfants en Bulgarie, bis.
Notre chauffage en panne. Jusqu’ici tout va bien, il fait chaud. (réparé le 20 février !!)
Trouver du gaz. Sauvés par nos copains du Cargot Voyageur !
La pierre coincée entre les deux roues jumelées à l’arrière droite. Défoncée à coups de marteaux par Manu et pneus sauvés !
Manu : dés les premiers jours de voyages : une clé de soute cassée, la pierre dans les roues jumelées, Slowpy qui grimpe le ballon d’Alsace en plus de 2h parce qu’il chauffe… Ensuite ça s’est calmé, jusqu’au 6 mois de voyage : chauffage en panne, plus de gaz, perte de gasoil, direction qui force,… Il y a eu aussi la pluie en Turquie qui a inondé la capucine et mon autre blocage du dos en arrivant en Grèce. Mais quasiment à chaque fois ça produit des chouettes rencontres comme les gardiens du parc à Istanbul ou Zoé à Xanthie.
Pas de trés grosse galère, ma plus belle est quand même le blocage du dos en Grèce.
Notre image la plus colorée ?
Véro : Manu qui fait le gorille dans le métro de Bucarest.
Mon pantalon jupe à fleurs de paysanne turque
L’essai de déguisements avec Noé
Les tapis de fleurs sous les oliviers avec le ciel bleu en arrière plan
Moi qui imite la poule qui pond dans une épicerie roumaine, beau fou rire avec les deux femmes qui travaillaient là
Nos garçons habillés en rouge bleu vert jaune !
La table au resto à Thessalonique couverte de plats grecs !
Le carnaval de Patras
Manu : je ne sais pas quoi choisir..
Munich, ses Biergarten et la façade de l’Hôtel de Ville.
Les villages d’Autriche.
La vue à 360º en haut du Traunstein, emmenés par Frantz.
Les tableaux de Hundertwasser à Vienne.
Les cerf-volants en Hongrie.
Le Szimplakert à Budapest.
Les couchers de soleil sur le Danube.
Les soirées feu de camp.
L’automne dans les montagnes roumaines.
La table préparée par Iliana, la maman de Robert.
Les façades peintes des églises orthodoxes en Roumanie.
Les commerces de Turquie.
Les plages de Grèce.
Les premières fleurs de printemps en Grèce.
Le carnaval de Patras…
La plus colorée, c’est peut-être l’automne dans les montagnes roumaines…
Fin du bilan des 6 mois !
Revoir les épisodes précédents :
Episode 1 : l’idée, le parcours
Episode 2 : le programme, la préparation
Episode 3 : est-ce qu’on pense au retour ? Le chargement du camping-car
Episode 4 : comment se passe l’école en voyage ? Avez vous une journée type ?
Episode 6 : Comment c’est les enfants en espace réduit ? le couple 24h/24 ensemble ?
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